du
13 mars au 9 avril
2004
L’émission
de télévision
de Michel Vinaver
mise en scène René loyon
AVEC David
Arribe, Sylvie Aureille, Jehanne
Carillon, François
Clavier, Patrick Guérineau,
Martine Laisné, Chantal
Mutel,
Patrick Palmero, Odile Roire,
Silvia Servio
DÉCOR Nicolas
Sire
COSTUMES
Nathalie Martella
MAQUILLAGE & COIFFURE
Sandrine Roman
LUMIÈRES
Laurent Castaingt
Le
texte est publié aux
Éditions Actes Sud-Papiers
Production Compagnie RL
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du spectacle
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sur theatre-contemporain.net
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le dossier de presse du spectacle
Autour
de L’Emission de télévision,
en présence de Michel
Vinaver
- Rencontre, samedi
20 mars à 15h,
bibliothèque Saint-Fargeau
- Débat public avec
l’équipe du
spectacle, jeudi 25
mars à l’issue
de la représentation
- Carnet d’auteur
de Michel Vinaver, samedi
27 mars à l’issue
de la représentation
L’émission
de télévision...
l’histoire
Avec L’Émission
de télévision,
Michel Vinaver signe
la plus moliéresque
de ses pièces.
Deux cinquantenaires
privés d’emploi
sont candidats pour
illustrer leur condition
dans une émission
de télévision.
Deux jeunes louves
audiovisuelles, rivales
elles-mêmes,
en font des rivaux.
Lequel des deux deviendra
héros à
“la télé”
? Et quand l’un
d’eux est assassiné,
qui a tué ?
se demandera le petit
juge… L’Émission
de télévision
est une comédie
où il n’est
pas plus gai d’être
chômeur ou “battante
du PAF” qu’un
cocu ou un battu dans
une comédie
de Molière.
Pour la même
raison, elle est la
plus drôle,
la plus critique,
et donc la plus inouïe
des peintures de notre
temps. Jean-Loup
Rivière.
Une singulière “comédie”
C’est au cours des 3e Rencontres Théâtrales de
Haute-Corse que j’ai découvert cette pièce.
Et c’est ainsi que j’ai constaté à quel
point cette singulière “comédie” pouvait
toucher le public par la savante et réjouissante imbrication
de ses thèmes : le chômage, la manipulation télévisée,
la fiction policière, mais aussi les difficultueuses relations
entre mari et femme, entre parents et enfants, mais encore l’obsession
de la “réussite”, la peur du ratage, de l’humiliation,
etc. Bref, sur un mode paradoxalement ironique et joyeux, c’est
un mal-être très contemporain que nous décrit
Michel Vinaver dans cette pièce de 1990. Et il le fait dans
cette belle langue qui est la sienne : méticuleuse, dense,
musicale, profondément mesurée. René Loyon. |
René Loyon
Acteur, metteur en scène
et directeur de théâtre depuis 1968, c’est
le “brechtisme” qui l’amène à penser
le théâtre comme une entreprise collective qui nécessite
une troupe permanente. De 1969 à 1976, il co-anime
le Théâtre Populaire de Lorraine puis fonde avec Yannis
Kokkos le Théâtre Je/Ils. À l’instar
de Vitez qui souhaitait faire “du théâtre de tout”,
il adaptera des textes non
dramatiques, de Voltaire à Rimbaud, en passant par Kafka
et Aragon. Directeur du Centre Dramatique National
de Franche-Comté de 1991 à 1996, il met
en scène, entre autres, Edward Bond (Été)
et Nathalie Sarraute (Pour un oui ou pour un non). En 1997,
il crée sa propre compagnie, la Compagnie R. L., avec laquelle
il monte Molière, Pirandello, Sarraute, Marivaux, Lorca... |
Les
Travaux et les jours et
L'émission de télévision
-> Deux approches sensibles.
C’est un bonheur de
pouvoir proposer au public
du Théâtre
de l’Est parisien
un parcours dans l’œuvre
de Michel
Vinaver. Deux
pièces différentes,
mises en scène par
des metteurs en scène
différents, deux
approches sensibles. Pour
aboutir à deux voyages
théâtraux.
Une belle façon d’éprouver
la force et l’ouverture
de cette écriture.
Catherine Anne.
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