du
8 au 18 janvier
et du 27 février au 7 mars
2004
Colza
de Karin Serres
mise en scène et scénographie de l’auteur |
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POUR TOUS A PARTIR DE 8 ANS
AVEC
Sylvie
Ballul, Guillaume Durieux,
Xavier Loira
LUMIÈRE Bertrand
Couderc
SON Madame
Miniature
Le
texte est publié
à L’école
des loisirs-théâtre
Durée : 1h
Production Théâtre
de l’Est parisien
| coproduction Le Festin-CDN
de Montluçon/Région
Auvergne et ADDC 24 | avec
la collaboration artistique
du Jeune Théâtre
National.
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Colza...
l’histoire
Ils sont trois : Grand, Petit et leur mère. Ils vivent dans
une maison aux volets entrebâillés. Grand n’est
pas un enfant comme les autres : il lui arrive de disparaître
pour aller danser tout nu dans un abreuvoir plein d’eau de
pluie, ou d’observer des heures durant le jaune d’un
champ de colza. Petit va à l’école, mais il
attend avec impatience de retrouver son grand frère, qu’il
adore. La mère est seule et elle essaie de vivre tout en
protégeant ses deux fils. Petit s’inquiète d’entendre
Grand lui parler d’un voyage. La mère le rassure mais
elle a tort : Grand disparaît vraiment. Que lui réserve
le vaste monde ? Reviendra-t-il un jour ?
Des mots à la scène...
Je vais mettre Colza en scène pour porter jusqu’au
public ma lecture sensorielle de ce monde. Écrite au printemps,
riche de toutes les odeurs, couleurs, de tous les cris et les chants
qui explosaient dans la campagne, Colza raconte quelques jours de
la vie de deux enfants et de leur mère auxquels rien de cette
vie sensorielle exubérante n’échappe. Au contraire,
ils s’en nourrissent ; c’est même cette énergie
tous azimuts qui les propulse.
Le pari sera de travailler nous aussi dans ce registre sensoriel,
simplement, joyeusement et précisément. Que les émotions
qui en naîtront ricochent entre les parois de la grande boîte
en carton — leur maison à tous les trois.
Tous nos sens en éveil, partager avec vous, adultes et enfants,
une heure durant, l’infinie poésie de chaque instant.
K. S. |
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Colza et Marguerite. Colza est le premier
texte d’une nouvelle période d’écriture pour
moi, proche de la narration sensorielle. À la suite de Colza, j’ai
écrit Marguerite, reine des prés puis Dans la forêt
profonde et enfin Thomas Hawk. Ces quatre pièces ont en commun
la force et la fragilité des rapports familiaux, exacerbés
par la richesse sensorielle des lieux précis où ils se trament,
et l’infinie diversité de toutes les routes de vie qu’enfants
et adultes tracent jour après jour, tête en avant, lancés.
Karin Serres.
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