Théâtre de l’Est parisien

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Illustration Agence Belleville
 

Zinnie Harris

Après des études de zoologie et une maîtrise de mise en scène, elle écrit depuis 1999. Ses pièces ont été jouées dans les lieux les plus prestigieux d’Angleterre et récompensées par plusieurs prix. Elle travaille actuellement à l’écriture de pièces commandées par le Royal Court, le (...) + plus

Mise en scène Guy Delamotte ’ Avec Véro Dahuron, Philippe Mercier, Martine Schambacher, Alex Selmane, Timo Torikka.
Décor Jean Haas ’ Costumes Cidalia Da Costa ’ Lumières Laurent Matignon ’ Musique et son Denis Gambiez ’ Régie générale Serge Coquais ’ Texte édité aux Éditions l’Embarcadère (2004) ’ Traduction Dominique Hollier et Blandine Pélissier ’ Production Panta-théâtre. Co-production CDN de Saint-Étienne, Le Trident/Scène Nationale de Cherbourg-Octeville, Scène Nationale d’Alençon- Flers et l’ODACC. Le spectacle est accueilli avec le soutien financier de l’ODIA-Normandie. La pièce a été traduite avec une aide à la traduction de la Maison Antoine Vitez.

Further than the Furthest Thing

Plus loin que loin

Zinnie Harris

Du 23 novembre au 22 décembre 06

 

Tristan da Cuhna est une île perdue au milieu de l’Atlantique, à mi-chemin entre Le Cap et la pointe de l’Amérique du Sud. Désolée, battue par les vents, elle abrite une poignée d’hommes, au langage archaïque et poétique. Leur seul contact avec l’extérieur est le bateau qui accoste tous les six mois pour les ravitailler. Un jour, un jeune homme revient et rapporte du « D’hors » un industriel anglais qui veut installer une usine. Mais la menace d’une éruption volcanique coupe court à cette tentative, les habitants doivent évacuer. Loin de leur îlot, les énigmes demeurent et grandissent : pourquoi les empêche-t-on, une fois le danger écarté, de rejoindre leur paradis perdu ? Que se passe-t-il làbas ? Et qu’a-t-il bien pu arriver autrefois pour marquer cette communauté ? Un journaliste mène l’enquête, le spectateur aussi, embarqué qu’il est dans la quête d’un mystère originel.

Parole des traductrices
Me fait impression, cette pièce. Me fait rêver cette langue. M’effraie aussi. La traduire ? L’inventer ou la chercher. Où ? (…) Bien des écueils à éviter, ne pas en faire une « langue de consanguins », ni un pur créole. Alors on va pêcher au Canada, en Belgique et dans les îles. Et chez nous, on s’enfonce dans les terres ou l’enfance pour nourrir la langue des îliens. (…) La langue de ceux-là qui sont dans l’île. Pas la langue du D’hors. Dernière étape, on cherche dans le texte les règles de grammaire et de conjugaison qui sont nées quasi d’ellesmêmes. Y’a plus qu’à relire et c’est une langue. Puis regarder les acteurs qui l’apprennent puis qui la parlent sans même s’en rendre compte. Nous l’est tous des îliens en d’dans.

JEUDI 30 NOVEMBRE
À L’ISSUE DU SPECTACLE
Rencontre avec Guy Delamotte et l’équipe artistique.

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