L’amour, la passion brutale et la force de l’écriture
J’ai rencontré l’écriture de Claudine Galea lors de l’enregistrement d’une de ses pièces
radiophoniques Forty-one pour France Culture. Cette rencontre fut immédiate et décisive.
Plus tard, je lui proposai d’écrire un « seule en scène », ayant pour thème l’amour, la passion.
Claudine me donna un récit titré Douce-ment, en disant : « C’est la seule chose que je peux
écrire en ce moment. » J’ai souhaité le jouer avant même qu’il ne s’appelle L’amour d’une
femme. Le chemin de cette femme transfigurée par l’amour ne cesse de faire écho en nous.
C’est fiévreux, brutal parfois, mais la force de l’écriture est un hymne à la vie. J’ai rencontré
Aidje Tafial, sur la projection d’un film muet de Lubitsch, il portait l’univers sonore, j’étais la voix.
À l’intérieur du son, comme à l’intérieur d’une matrice, je pensais à ce que nous éprouvons
dans la passion… La nécessité de la musique s’imposa. Fabienne Lucchetti
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