Théâtre de l'Est parisien

Saison 2010-2011
Direction Catherine Anne
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Texte publié à L’avant-scène Théâtre - col. Quatre-vents, 2008 Création au Théâtre de l’Est parisien

Une famille ordinaire

José Pliya

DU 4 AU 27 NOVEMBRE

(+ calendrier des spectacles)



Oskar, le père, trop âgé pour servir militairement, reporte sur son fils Julius tous ses espoirs d’héroïsme ; il le pousse à s’engager dans une unité spéciale de la police, déterminant ainsi le destin tragique de sa famille… une famille ordinaire. Ce texte révèlera toute sa beauté et sa force, grâce au jeu clair et précis d’une distribution menée par Roland Bertin et Christiane Cohendy sous la direction de Hans Peter Cloos.


Mise en scène Hans Peter Cloos
Assisté de Bruno Laurec
Avec Roland Bertin, Christiane Cohendy, Bérangère Allaux, Laure Wolf, Matthias Bensa
Décor Marion Thelma
Costumes Marie Pawlotsky
Lumière Nathalie Perrier
Musique Pygmy Johnson
Vidéo Camille Pawlotsky

Amour, une métaphore du mépris ?
Au commencement il y a le Rwanda, génocide actuel, témoignage du Mal à l’oeuvre et mon impossibilité d’en rendre compte. Puis il y a la découverte du livre Les bourreaux volontaires d’Hitler, les Allemands ordinaires et la Seconde Guerre mondiale de D. J. Goldhagen. Mon texte n’est pas une pièce historique ou une pièce de guerre. C’est une pièce sur l’amour, ses absences, ses défaillances. Que se passe-t-il lorsqu’un père choisit le mépris pour dire à son fils combien il l’aime ? Et lorsque le fils oublie de regarder sa femme, qu’arrive-t-il ? Au coeur de cette famille, qui est un peu la mienne en négatif, il y a la figure de Vera. Avec elle, se posent aussi les questions de l’héritage, de la transmission. Que savons-nous de nos parents ? Que gardons-nous des blessures d’enfance ? À quel prix peut-on se réconcilier avec soi-même ? José Pliya

Julius : Je ne veux plus que ma fille aille chez des étrangers. Je ne veux plus que ma fille traîne dans une maison étrangère. Je ne veux plus que ma fille mange des plats étrangers. Je ne veux plus qu’elle dorme dans un lit étranger. Qu’elle joue avec une étrangère. Je ne veux plus.

La presse en parle :
Le coup de coeur : (...) "une Famille ordinaire, au Théâtre de l’Est parisien, nous saigne à vif. Hans Peter Cloos appuie là où José Pliya avait déjà tapé très fort. Et c’est là que le texte et la mise en scène acquièrent de concert une densité qui nous laisse cois. (...) Mais cette pièce ne pouvait opérer sans des interprètes de haut vol. En tête, l’immense Roland Bertin. (...) Et puis l’émouvante Christiane Cohendy dans le rôle d’Elga, sa femme (...) ce monstre de théâtre (...) molière de la Meilleure Comédienne reçu en 1996 (...). Mais le personnage le plus douloureux de la pièce est certainement celui de Dörra, interprété par Laure Wolf. Elle porte les désirs et les frustrations d’une femme abandonnée par son mari.
Sheila Louinet, Les trois coups : www.lestroiscoups.com
+ un entretien avec Hans Peter Cloos "Le théâtre doit faire scandale".



Production Caligari production. Coproduction Théâtre Toursky/Marseille et L’Avant-Seine, Théâtre de Colombes.





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