du 20 jan au 7 fév 09

(durée : 1h15)

Rien d’humain

Marie NDiaye


Marie NDiaye, prix Fémina 2001 avec Rosie Carpe, sait transformer le quotidien en une succession d’histoires au goût étrange. Les ingrédients sont savamment choisis pour tenir en haleine et donner à réfléchir sur les liens qui unissent les êtres. Elle est l’un des trop rares auteurs vivants au répertoire de la Comédie-Française. Rien d’humain répond à une commande de Christophe Perton, dans le cadre d’un quadruple projet sur la thématique des fantômes.

Mise en scène Olivier Werner ■ Avec Yves Barbaut, Juliette Delfau, Pauline Moulène, comédiens de la troupe permanente de la Comédie de Valence ■ Texte édité chez Les solitaires intempestifs ■ Scénographie Marc Lainé ■ Création lumière Kévin Briard ■ Création son Philippe Gordiani ■ Reprise création son Frédéric Bühl ■ Création costumes Dominique Fournier, Carmen Matéos

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Après cinq années en Amérique, Bella revient chez elle, seule, avec bagages et enfants pour récupérer le luxueux appartement qu’elle a prêté à son amie. Sous le regard amoureux et indécis d’un homme, médiateur malgré lui, Djamila refuse de le lui rendre... L’appartement est emprunt d’une présence-absence mystérieuse. Les fantômes posent questions et ne dévoilent pas si facilement leurs mystères. Cette pièce brève est construite à la manière d’un film policier, autour d’une série d’énigmes. Marie NDiaye y cultive l’équivoque entre le dédoublement de personnalité et le vol d’identité. L’intrigue repose sur les relations ambiguës de deux femmes aux prénoms en miroir, Bella et Djamila, qui furent amies autrefois. L’une était riche, l’autre pas. Il y a une revanche à prendre sur le passé. Rien d’humain est l’une des quatre histoires de fantômes écrites par quatre femmes, mises en scène par quatre hommes et interprétées par la troupe de la Comédie de Valence lors du festival Temps de Parole en 2004. « Ce thème des fantômes, écrit Marie NDiaye, est certainement un des plus inspirateurs par la liberté totale à laquelle il invite : tout peut devenir fantôme, quelque chose et rien, quelqu’un et son absence. C’est l’enfance et la maturité qui s’entremêlent, dans la même attente : qu’il se passe quelque chose... »

Olivier Werner Comédien, formé à l’ENSATT puis au TNS, il joue sous la direction de Claude Régy. À l’Institut nomade des jeunes metteurs en scènes, il est élève de Lev Dodine. En 2004, Christophe Perton lui propose la mise en scène de Rien d’humain de Marie NDiaye. Il rejoint en 2007, la troupe de la Comédie de Valence. C’est dans ce cadre qu’il a mis en scène Par les villages de Peter Handke, et créera, fin 2008, Saint Elvis de Serge Valletti

Rencontre avec l’équipe artistique du spectacle Jeudi 5 février, à l’issue de la représentation

Production Comédie de Valence, CDN Drôme-Ardèche. Avec la participation artistique de l’ENSATT. Rien d’humain a obtenu l’aide à la création du ministère de la Culture, DMDTS.

Extraits vidéo des répétitions




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Saison 08-09