Ahmed Madani
“Je suis venu au monde le 8 mars 1952. C’était un soir en Algérie. Ma mère fille de paysan, mon père fils d’homme de peine. A cinq ans, j’ai trouvé un pistolet. C’était la guerre, c’était la peur [...]. J’avance vers l’endroit d’où je ne suis jamais parti, toujours à la quête de ma propre histoire, à la rencontre de celle de l’autre. » Sa vocation d’homme de théâtre autodidacte commence en 1977 au Théâtre du Mantois. En lien étroit avec une pratique de comédien, il écrit cinq pièces toutes portées à la scène.
Soucieux d’approfondir et de développer une démarche "d’auteur en scène", il fonde en 1985 sa propre compagnie, qu’il a réactivée, après avoir dirigé quatre ans le Centre dramatique de l’Océan Indien. « Je n’ai pas choisi l’écriture dramatique, c’est elle qui m’a choisi. Aujourd’hui, je ne me considère pas comme un auteur, ni tout à fait comme un metteur en scène : je suis un auteur en scène. »
Il a écrit, une douzaine de pièces avec « l’envie de partager la gravité du monde d’aujourd’hui, en laissant une grande place à la légèreté, au rire, au plaisir et à l’émotion.
»
Bibliographie
1958 arrivée en France.
1977 L'Armoire, Elle mangeait du sable.
1985 création de « Madani compagnie ». 1ère pièce personnelle par amour pour la femme de sa vie.
1987 création de La Tour au 1er Festival national de la création artistique en banlieue : "Big Bang Banlieue", qu’il dirige 2 ans.
1993 résidence d'auteur au Théâtre Maxime Gorki : création de Rapt, grand prix RFI du Théâtre radiophonique.
2001 Méfiez-vous de la pierre à barbe, Petit garçon rouge (éd. Acte Sud-Papiers).
2003 directeur du CDN de la Réunion.
2007 Il faut tuer Sammy (éd. L’Ecole des Loisirs).
2008 Ernest, ou comment l’oublier (éd. L’Ecole des Loisirs).
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Dans les archives
Avec ce texte, Ahmed Madani tord le cou aux ravages du temps. Il sort du placard « l’extraordinaire et inoubliable trapéziste, Miss Saltarella et la merveilleuse funambule, Mademoiselle Lévitos. » Éternelles gamines malicieuses, ces vieilles dames fantasques s’activent pour un ultime tour de piste. Leur joute clownesque est un pied de nez touchant et poétique à la grande faucheuse.
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