Marie NDiaye
Née à Pithiviers d’une mère française et d’un père d’origine sénégalaise, elle a à peine dix sept ans lorsqu’elle écrit son premier roman, Quant au riche avenir. « Dès le moment où j’ai voulu écrire, où j’ai su que, d’une manière ou d’une autre, j’écrirais, c’est-à-dire dès l’enfance, j’ai su également qu’il s’agirait d’être à côté, et c’était précisément ce que je voulais. »
Depuis, elle est l’auteur de sept romans dont Rosie Carpe, prix Fémina en 2001. Elle entre dans l’univers du théâtre en 1999, avec sa pièce Hilda, et au répertoire de la Comédie-Française en 2003, avec Papa doit manger. Pour autant, elle n’abandonne pas les autres formes d’écriture : elle publie un recueil de nouvelles, des récits, et des romans pour la jeunesse.
La famille est souvent au centre de ses obsessions : reflet de la société, elle concentre tous les malaises et devient un lieu de perdition, de tension, de dénégation ou de destruction. Ses textes sont à la fois étranges et réalistes, “ d’un réalisme exagéré “, comme elle le dit elle-même. "J’aime bien, dans les histoires, essayer d’aller jusqu’à ce que je conçois comme les limites du supportable. Tout en restant plausible. A peu près".
Bibliographie
1967 naissance dans le Loiret.
1985 premier roman Quant au riche avenir (éd. de Minuit).
1999 première pièce de théâtre Hilda (éd. de Minuit)
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2000 livre jeunesse La diablesse et son enfant, illustré par Nadja (éd. L’école des loisirs).
2001 Rosie Carpe (roman, éd. de Minuit). Prix Fémina.
Et deuxième pièce de théâtre Providence.
2003 Papa doit manger (théâtre, éd. de Minuit). Entre au répertoire de la Comédie française.
2004 Les serpents (éd. Minuit) et Rien d’humain (théâtre, éd. Solitaires Intempestifs)
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2007 Mon cœur à l’étroit (roman, éd. Gallimard).
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Dans les archives
Marie NDiaye, prix Fémina 2001 avec Rosie Carpe, sait transformer le quotidien en une succession d’histoires au goût étrange. Les ingrédients sont savamment choisis pour tenir en haleine et donner à réfléchir sur les liens qui unissent les êtres. Elle est l’un des trop rares auteurs vivants au répertoire de la Comédie-Française. Rien d’humain répond à une commande de Christophe Perton, dans le cadre d’un quadruple projet sur la thématique des fantômes.
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