Écrivaine engagée !
Écrivaine… une invitation à écrire, des désirs d’écritures depuis qui me démangent et me
poussent dans les doigts, des désirs d’écritures à découvrir aussi, à croiser, à se nourrir, celles de
Philippe Crubézy, Catherine Anne, Philippe Dorin, Karin Serres, et les autres artistes invités,
mille voix et paroles à écouter, rencontrer, au besoin faire naître et résonner, celles des gens, du
quartier, de plus loin et de beaucoup plus loin encore… Engagée… le désir et la nécessité vitale
de l’être, être humain, femme, artiste, auteure, cette saison au sein du Théâtre de l’Est parisien
comme plus que jamais au sein de notre société et du monde…
Carole Thibaut
Écrivaine, metteuse en scène et comédienne, Carole Thibaut crée la “Compagnie Sambre” en 1994. En 2001, artiste associée à l’Espace Germinal de Fosses, elle oriente sa recherche artistique autour des écritures contemporaines en lien étroit avec les populations. Ce travail avec les publics (et notamment avec des personnes ne fréquentant pas habituellement les lieux de spectacle, jeunes adultes, adolescents, adultes en difficulté…), fait partie intégrante de la démarche artistique et militante de sa compagnie. Accueillie à diverses reprises en résidence au Centre national des écritures du spectacle (Villeneuve-lez-Avignon), elle a reçu des bourses d’écriture du ministère de la Culture (DMDTS) en 2004 et de l’association Beaumarchais en 2006. Elle a mis en scène des textes d’autres auteurs contemporains, tels que Daniel Keene (Puisque tu es des miens, 2004), Armando Llamas (Comment te le dire ?, 2006), Gilles Granouillet (Six hommes grimpent sur la colline, 2003). En 2004, au Lavoir Moderne Parisien, elle monte sa pièce Avec le couteau le pain, une création remarquée.
“C’est cela exactement qui est en marche, la mécanique de l’oppression, dans les mots de Carole Thibaut, au sein de ses dialogues à la sécheresse efficace, à la circularité sans répit. Un style où s’entendent comme des aller-retours de claques (…). C’est de ‘violence familiale érigée en système de valeurs’, dixit l’auteure, qu’il s’agit. Violence verbale. Et bordée de coups. Visions trempées dans les eaux de la mémoire, du fantasme, de la peur, du conte enfin. On rit, mais surtout l’on frémit.” Aude Brédy, à propos de Avec le couteau le pain
1996 Sand et Musset | 1998 Rose et Louise | 2001 Intérieurs (coauteure) | 2004 Avec le couteau le pain Sambre Théâtre | 2006 Immortelle exception | 2007 Faut-il laisser les vieux pères manger seuls aux comptoirs des bars
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